Arles
vendredi, inauguration de la maison Pablo Neruda
Les mots de feu, de sang, les mots rouges,
les mots bleus, les mots verts, ne sont pas l'apanage de la prose
Encore moins celle du journaliste. Mais il est toujours possible de tenter
de dire.
C'était hier après-midi à la Maison Pablo Neruda, où
l'on travaille aux derniers préparatifs en vue de l'inauguration
qui aura lieu le 14 mars : une inauguration où l'on espérait
Louis Aragon. On parlait même à Paris de Mme Neruda, on parlait
aussi de René Char. Ils ne pourront être là mais cela
n'ôtera en rien à l'esprit dans lequel cette inauguration aura
lieu, un esprit à l'image de la Maison : première du nom.
Deux artistes, s'accommodaient hier encore des échelles et des échafaudages
: le peintre Amor, qui a décoré le plafond de l'entrée
avec tableau-poème d'une technique sûre, et où le peintre
a voulu, à la manière d'un cahier d'écolier multicolore,
inscrire lui-même des vers de Pablo Neruda, traduits par L. Aragon.
Le peintre Singier a conçu lui, ce qui sera l'enseigne de la maison,
et que le ferronnier arlésien Puigredon est actuellement en train
de faire surgir du fer, en lui donnant en étroite collaboration avec
l'artiste, vie et mouvement.
Cela dit, l'inauguration le 14 mars sera marquée par diverses manifestations
et notamment un spectacle au théâtre avec l'ensemble chilien
Quilapayun, et la comédienne Catherine Sellers.
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